Comment réduire le coût et l’empreinte environnementale de son parc informatique ?

parc informatique

Pour certaines organisations et en particulier dans celles du secteur tertiaire, la gestion du parc informatique peut représenter un coût non négligeable, aussi bien à l’achat, qu’à l’usage (consommation énergétique, maintenance, etc.) et après quelques années d’utilisation, leur mise au rebut devient source de pollution (malgré l’obligation de recyclage du matériel informatique, tout équipement a une certaine part de composants non recyclables [01]). Il existe néanmoins une solution qui permet d’adresser ces différents enjeux pour en réduire leurs impacts : la virtualisation d’applications.

Réduire la consommation énergétique de son parc informatique

L’un des avantages de la virtualisation d’applications est de permettre aux collaborateurs d’une organisation d’utiliser des clients légers plutôt que des clients lourds, plus énergivores. A titre de comparaison, une étude de 2015 sur la consommation énergétique des équipements informatiques en milieu professionnel co-menée par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) [02] a pu comparer, dans une entreprise industrielle, la consommation moyenne d’un poste de travail de type PC fixe avec un dispositif de type client léger. Il apparait qu’un client léger consomme près de deux fois moins d’électricité qu’un PC fixe (60 kWh/an contre 116 kWh/an pour les PC fixes). Mais pour une comparaison exhaustive, il convient, dans le cas des clients légers, de prendre en compte les serveurs sur lesquels le système d’exploitation est déporté, de même que la salle serveurs (climatisation, etc.). Une fois ces différents éléments pris en compte, la consommation moyenne d’un client léger ressort à 86 kWh/an soit 26% de moins qu’un PC fixe.

Cette moindre consommation énergétique est bénéfique aussi bien d’un point de vue environnemental que d’un point de vue économique puisque cela permet de réduire d’autant le coût de la facture électrique du parc informatique d’une organisation, ce qui n’est pas négligeable puisque le parc informatique représente environ un quart de la consommation électrique totale d’une société de services.

Accroître la durée de vie de son parc informatique

Un autre avantage de la virtualisation d’applications réside dans le moindre remplacement du matériel informatique, rendu possible par l’utilisation de clients légers. Ceux-ci ont en effet une durée de vie plus élevée que des machines traditionnelles ce qui permet de limiter le volume de déchets électroniques.

Financièrement, c’est également bénéfique pour les organisations puisqu’en sus d’un coût d’acquisition moins important, la durée de vie plus élevée d’un parc informatique composé de clients légers permettra à l’organisation de bénéficier d’amortissements annuels du matériel informatique bien plus faibles que pour un parc informatique composé de clients lourds.

Centraliser la gestion des postes de travail

La virtualisation d’applications permet en outre de centraliser et donc de simplifier la gestion de l’ensemble des postes de travail. Cela permet à la DSI de mettre à disposition des utilisateurs de nouvelles applications ou mises à jours en les installant une seule fois, sur la machine de référence. Sur des postes traditionnels, les mises à jours ont tendance à être poussées aux utilisateurs qui doivent alors cliquer sur l’application en question pour effectuer cette mise à jour, ce qui peut parfois provoquer des problèmes générant par la suite des appels à la DSI. Avec une solution de virtualisation, la mise à jour est faite sur les serveurs d’applications, ce qui permet à la DSI d’assurer une mise à jour optimale pour les utilisateurs pour qui cela est totalement transparent.

Cette gestion centralisée est particulièrement bénéfique pour les organisations car elle permet de libérer du temps à la DSI qui peut alors se concentrer sur des tâches à haute valeur ajouté (vs helpdesk) et c’est d’autant plus profitable pour les organisations externalisant la maintenance de leur parc informatique qui vont alors moins solliciter leur prestataire informatique.

Pour aller plus loin dans cette démarche de réduction du coût et de l’empreinte environnementale des parcs informatiques, la solution Systancia Workplace Secure Cloud Terminal intègre des fonctionnalités avancées en termes de planification d’allumage et extinction des postes de travail et de mesure de l’empreinte carbone du parc de terminaux Systancia Workplace Secure Cloud Terminal, permettant ainsi aux organisations de mieux contrôler leur consommation énergétique.

 

Références

[01] Recycler son parc informatique

[02] Livre blanc : consommation énergétique des équipements informatiques en milieu professionnel