4 façons de favoriser l’écologie digitale au sein de son organisation

écologie digitale

Si le numérique représente environ 4% des émissions de gaz à effet de serre, la notion d’écologie digitale nous rappelle qu’il ne s’agit pas d’une fatalité et qu’il est possible de réduire son empreinte environnementale. Vecteur de pollution, le numérique fournit également de nombreux outils qui permettent de limiter la pollution d’autres secteurs d’activités, tant et si bien qu’il est aujourd’hui considéré comme l’une des solutions aux enjeux environnementaux.

Les impacts environnementaux du numérique

De l’extraction des ressources essentielles aux composants informatiques, à leur assemblage, leur acheminement, leur usage et enfin leur mise au rebut, les outils informatiques génèrent une pollution, en forte croissance, non seulement en valeur absolue mais aussi en valeur relative, en raison de la multiplication et densification des usages mais aussi d’une démocratisation à grande échelle du numérique à travers le globe. Ainsi, en sus de son implication dans les émissions de gaz à effet de serre, le numérique consommait, en 2019, 4,2% de l’énergie primaire mondiale, 0,2% de l’eau et 5,5% de l’électricité produite.

Dès lors, il devient essentiel de tenter de réduire cet impact en mettant en place un certain nombre de bonnes pratiques propres à l’écologie digitale. Certaines de ses pratiques peuvent être déployées à l’échelle d’une organisation tandis que d’autres peuvent l’être dans un cadre personnel. Par ailleurs, et au-delà d’une simple limitation de son impact sur l’environnement, le numérique propose également, à certains égards, des solutions en faveur de l’environnement.

4 façons de favoriser l’écologie digitale

  • Limiter l’usage des emails : Lorsqu’il est question d’écologie digitale, la boîte mail est souvent citée parmi les premiers leviers d’actions. Près de 300 milliards d’emails sont envoyés chaque jour et leur envoi et stockage est un vecteur d’émission de CO2. Un premier levier est de limiter le stockage d’emails obsolètes, en limitant par exemple, en entreprise, la capacité de stockage des boîtes mails ou dans un cadre privé, en supprimant des emails anciens et en se désinscrivant de newsletters non consultées. Il est également recommandé de restreindre l’usage des pièces-jointes aux seuls fichiers peu volumineux et ainsi de privilégier les plateformes d’envoi de fichiers en ligne pour les autres.
  • Généraliser le télétravail : Il s’agit ici d’un impact positif du numérique sur un autre secteur source de pollution, le transport. Le confinement que l’on a connu en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19 a été la source d’une démocratisation du télétravail. Les moindres déplacements induits par le télétravail permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre, en particulier pour les actifs se rendant sur leur lieu de travail avec un véhicule personnel. Généraliser le télétravail, ne serait-ce qu’un jour par semaine, pour toutes les personnes en ayant la possibilité, permettrait une réduction non négligeable des émissions de CO2 étant donné que les voitures particulières représentent plus de la moitié des émissions de CO2 du transport routier.
  • Recourir à un BYOD « maîtrisé » : Le BYOD (Bring Your Own Device) vise à utiliser des terminaux personnels pour travailler au sein de son organisation. Le BYOD est aujourd’hui peu pratiqué car il implique l’utilisation de postes de travail non maitrisés par la DSI. Cependant, d’un point de vue écologique, le BYOD a l’intérêt d’éviter une multiplication des devices. Certains collaborateurs utilisent en effet, dans les locaux de leur société, un ordinateur fixe, ce qui peut être un frein au télétravail ou nécessiter l’investissement dans un ordinateur portable d’appoint pour le télétravail. Pour remédier à cela, le déploiement d’une solution de ZTNA (Zero Trust Network Access) telle que Systancia Gate, permet notamment un contrôle de conformité du poste (telle que la présence des dernières mises à jour de sécurité) ou encore de donner des accès à des applications plutôt qu’à l’ensemble du système d’information. Le ZTNA est un moyen de limiter drastiquement les risques pour offrir aux organisations un BYOD qui peut être qualifié de « maîtrisé » à l’inverse du BYOD « sans contrôle » ou se contentant de l’usage d’un VPN. Son rôle originel étant de faire communiquer deux réseaux de confiance ensemble, le VPN n’est pas adapté au BYOD, où les collaborateurs vont accéder à leurs applications en situation de télétravail ou en mobilité, donc via un réseau qui n’est pas de confiance.
  • Associer virtualisation d’applications et clients légers : La virtualisation d’applications rend possible l’utilisation de clients légers plutôt que des clients lourds, ce qui permet une moindre consommation électrique et d’augmenter la durée de vie des équipements numériques, limitant ainsi le volume de déchets électronique. Ces deux facteurs s’inscrivent dans une dynamique d’écologie digitale mais aussi dans une logique de limitation des coûts pour l’organisation, grâce à un parc informatique au coût d’acquisition plus faible, à la durée de vie plus élevée et à la moindre consommation énergétique.

Il existe de nombreuses autres manières de favoriser l’écologie digitale, notamment dans un cadre personnel, en supprimant ses applications non utilisées, en utilisant des moteurs de recherche qui réinvestissent une partie de leurs bénéfices dans des programmes de reforestation ou encore en revendant ou en faisant don de ses anciens smartphones, PC ou tablettes.

Pour les organisations, l’écologie digitale et plus largement, l’écologie dans son ensemble, se révèle comme l’un des axes majeurs de leur politique de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en leur conférant non seulement une meilleure image de marque, mais également en permettant, dans certains cas, une réduction des coûts. Par ailleurs, les enjeux écologiques prenant une place de plus en plus prépondérante dans la société, il s’agit également de préparer des éventuelles futures législations visant à favoriser la réduction des émissions de carbone des entreprises.

Ne manquez pas ces évènements :